mardi 12 juillet 2011

Après le travail / depois do trabalho


En semaine, je quitte généralement le bureau au alentour de 19h30 pour attraper le bonde de 20h, le dernier qui grimpe jusqu’en haut de Santa Teresa. Je le prend de sa station de départ, coincée derrière le grand building de Petrobras et la cathédrale de Rio, un énorme truc en béton assez moche inauguré du temps de la dictature, de nuit un éclairage de couleurs changeantes, le même que celui du Corcovado (ils ont été installés il y a quelque mois), la rend presque belle. Après être passé derrière la cathédrale, le bonde s'élance sur les arcs de lapa (os arcos da Lapa). C'est une partie de l'ancienne aqueduc qui apportait l'eau pure de la montagne jusqu'au centre de Rio. J'habite d'ailleurs sur le chemin de cette ancien aqueduc presque en face de l'hôpital quatro centenarios. Un hôpital désaffecté depuis quelques année, qui va peut-être devenir un hôtel pour les policiers de passage à Rio xième projet pour cette énorme bâtiment (on pourrait y faire bien des choses plus intéressantes... avec de la volonté et pas mal d'argent). C'est donc très facile d'arrivée jusqu'à chez moi, à l'aéroport vous demandé à être déposé à Estação do bonde perto da Carioca, et dans le bonde qui va au Dois Irmões (un à chaque heure, le premier part à 7h), il vous suffit de demander à descendre en face de l'hôpital quatro centenarios, pas d'excuses donc pour ne pas venir me voir !













Une fois à la maison, je me prépare un bon petit repas (croquette de patates, poilé de légumes, carbo...) ou une plâtrée de riz avec une omelette cela dépend de l'état de mes provisions et de l'envie. Une chose est sûr j'utilise à pleine capacité la poile téfale que ma offert ma Maman avant mon départ. Durant mes 3 mois à l'auberge rue Paula Matos j'ai pris le plis de cuisiné avec. Il n'y avait jamais de casseroles disponibles et j'aimais recevoir Adriana avec un repas gostoso. Je n'ai eu presque que des réussites. On va dire 3 échecs réelles : un accident avec le poivre, une cuisson « un peu » trop prolongée et un mauvais chrono sur la cuisson des différents ingrédient, quand on cuit tout ensemble, dans la même poile, se tromper dans l'ordre de cuisson peut apporter de mauvaises surprises.

Ensuite soit je regarde la novela de 21h30. Elle est pas mal, mais les novelas sont diffusées sur des mois et il y a tellement de coupures de pub (4 ou 5), comme pour les films et le journal d'ailleurs que s'en est désespérant. On en vient à apprécier les matches de foot, la seul chose qui ne soit pas coupée par la pub. Il est vrai que les joueurs sont des panneaux de pub ambulants. La plupart des brésiliens sont malades de la télé pourtant elle passe (à mon avis) essentiellement de la merde, c'est même pire qu'en France. Ici il n'y a que des chaînes privées, c'est TF1 fois 10. Alors quand j'ai un livre (en portugais) je m'y réfugie avec délice (en ce moment c'est la diète, faut que j'en emprunte un rapidement).

Quand je ramène mon ordi à la maison je me regarde un film et n'oublions pas, une occupation qui prend pas mal de temps, “laver mon linge à la main!”. Avec tout ça je me couche entre 23h et 1h du matin.


Ca c'est pour les journées normales mais... heureusement cela ne se passe pas toujours comme cela. Rio offre de nombreuses possibilités de sorties culturelles gratuites ou à bas prix : projection de films (j'ai vu pour la première fois “Et Dieu créa la femme”, j'ai revu et découvert de nouveaux films d'animation de Miyazaki et découvert Kon (procurez-vous Tokyo Godfathers du délicieux tragicomique), Hitchcock...), expositions (art moderne, je suis pas fan, photos beaucoup plus intéressant), concerts (ça c'est quand même plus souvent le weekend). Je suis malheureusement rarement accompagné, surtout depuis que l'on a rompu avec Adriana. Mais cela n'a jamais été dans ma nature d'attendre les autres pour avoir une vie active, aussi bien au fin font de la Creuse qu'en centre Bretagne ou à Rio de Janeiro.


Voilà pour mes semaines, à venir les weekends!

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