mardi 5 juillet 2011

en chemin pour le boulo / ir ao trabalho


Je n'ai pas été très présent sur mon blog ces derniers temps. C'était un blog de voyageur et maintenant que je ne voyage plus mais réside à Rio de Janeiro, j'ai moins le cœur à raconter mes histoires. La routine de tout les jours semble souvent peut intéressante à celui qui la vie, même à Rio de Janeiro. Alors voilà comment s'organise mon temps à Rio. C'est d'abord le travail qui structure , en semaine, mes journées.














C'est le bonde (le vieux tram de Santa Tereza) de 8h30 (ou 40 il n'est pas spécialement ponctuelle) qui me descend cahin-cahan jusqu'à la place Carioca. C'est toujours un petit plaisir de prendre le bonde on profite des points de vue sur Rio, son paysage urbain, sa baie, sa forêt et son Jésus tout en haut qui domine. On sent le vent, les courbes et les virages des rues tortueuses de ce vieux quartiers. C'est un des seuls quartiers perché sur un morro (une colline) qui ne soit pas une favela, mêmes si de nombreuses petites favelas sont imbriquées dans Santa Tereza (il y en a une au pied de mon immeuble) et de plus importante en sont voisine. Je descends en général « de pe » se qui veut dire debout à l'extérieur du bonde. Des barres en bois sont fixés à la structure et une planche qui serre de marche pied courre tout le long du bonde. Ce n'est pas sens risque, je me suis fait une belle chute en voulant prendre le bonde en marche (autant de peau perdue que pour une belle chute en skate-bord, l'hématome à la hanche à mis plus de 3 semaines à disparaître et il me reste quelques petites douleurs à l'épaule quand je force trop). Je suis plus attentif maintenant et surtout plus au fait du fonctionnement de l'engin, de ces conducteurs et du parcours (on rase régulièrement les murs et les poteaux électriques). Petite précision quand on le prend « de pe », le trajet est gratuit, on ne paye que si l'on monte à bord (60 centimes environ 25 centimes d'euros le transport le moins cher de Rio) mais on perd en sensation s'en gagner spécialement en confort, les bans en bois sont assez dures.


Une fois à Carioca, il me reste 12, 13 minute de marche pour arriver à mon bureau. D'abord je traverse Carioca où, tout les matins, le même groupe de prédicateurs vous lancent des Jésus est le sauveur, Jésus est le seigneur, ne vous laissez pas séduire par le mal, seul Jésus vous ouvrira les porte du paradis et autres fadaises évangélistes. J'avoue que, entant qu'athée convaincu, ils ont tendances à m'exaspérer et si un jour ils disparaissent (si deus quiser hahaha) j'en serais content.


Après Carioca, je zigzag à travers la foule des travailleurs de bureau et de ceux de la rue (commerçants ambulants, vendeurs à la sauvette de CD piratés, cireurs de chaussure et quelques mendiants, assez peu, les gens étant assez pressés ce n'est pas vraiment une bonne heure pour eux). Je récupère en chemin un journal gratuit et arrive au alentour de 9h05 dans le halle du 134 rue Visconde Inhauma. Un petit bonjour aux demoiselles de l'accueil et je m'engouffre dans un des ascenseurs pour atteindre le 5ème étage et les bureaux d'IDACO. Je parcours le journal gratuit en attendant que l'ordi chauffe, puis je jette un œil au actualité française via le site du monde (je suis avec intérêt la primaire des écologistes « allé Eva! Si pour une fois on m'était au commande une personne vraiment décidée et capable de lutter contre le pouvoir de l'argent roi, avec un programme écologiste en plus! Il y aurai de quoi retrouvé une vrai fierté en notre République après l'affront du 21 avril et les errements nauséabonds du Président et de la majorité actuelle ») et me voila fin prêt à travailler sur un budget prévisionnel, la rédaction d'un dossier, l'organisation d'un chantier de jeunes et autres trucs du genre.


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